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Questions sur la vie de l'Evangile

Questions sur la vie de l'Evangile

 

Pourquoi Dieu m'envoie-t-il des épreuves difficiles à supporter ?

Les épreuves servent à mûrir notre foi. Nous vivons dans un monde où règne le péché. Le péché est partout autour de nous et aussi en nous-mêmes. Notre seule arme pour éviter que le péché n'envahisse notre vie et ne nous sépare définitivement de Dieu, c'est la foi : faire confiance à Dieu. Par les épreuves que Dieu ordonne dans nos vies (Lamentations 3), notre foi est éprouvée. Elle grandit de plus en plus si nous restons confiants en Dieu. Lorsque l'épreuve s'achève, nous en sortons fortifiés et nous pouvons être plus utiles dans le service de Dieu, auprès des autres qui souffrent ou qui sont défaillants. Voici ce que la Bible promet aux enfants de Dieu :

Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.
1 Corinthiens 10:13

Autres références dans le Nouveau Testament :

  • sur les tentations : Matthieu 6:13 ; Matthieu 26:41 ; Marc 14:38 ; Luc 8:13 ; Luc 11:4 ; Luc 22:40 ; Luc 22:46 ; 1 Corinthiens 10:13 ; 1 Timothée 6:9 ; Hebreux 3:8 ; Jacques 1:12 ; Apocalypse 3:10.
  • sur les épreuves : Luc 22:28 ; Actes 20:19 ; 2 Corinthiens 12:12 ; Jacques 1:2 ; 1 Pierre 1:6.

L'Eglise, c'est quoi ?

L'Eglise, étymologiquement, c'est l'assemblée des fidèles. L'apôtre Paul compare cette assemblée au corps de Christ dont chaque fidèle est un membre (1 Co 12) : tous sont solidaires les uns des autres. Seul Dieu connait la vérité des coeurs : il est seul capable de dire qui est un membre véritable de son Eglise. Aussi, il est important de comprendre que la vraie Eglise est invisible aux yeux des hommes et qu'on ne peut pas la réduire à une dénomination religieuse.
L'Eglise, dans la Bible, revêt aussi la forme de l'église locale : celle-ci est visible, puisque c'est le rassemblement en un même lieu d'un groupe de fidèles qui veut honorer le Seigneur par des chants, des prières et l'annonce de la Parole de Dieu. C'est dans cette église locale que le chrétien peut vivre quotidiennement les réalités du Corps de Christ : offrir un culte vivant à Dieu, apprendre à aimer son prochain comme soi-même et partager sa foi pour grandir en Christ.


Est-il important d'être membre d'une église ?

Celui qui voudrait vivre sa foi chrétienne seul dans son coin se mettrait dans une situation fort dangereuse. Car le diable, l'ennemi de nos âmes, nous est présenté par la Bible, comme un fauve rugissant qui rôde pour chercher qui il dévorera (1 Pierre 5:8). Et un chrétien esseulé est une proie facile. Vivre sa foi dans une église locale permet de progresser dans la connaissance de la Parole de Dieu, cela nous aide à montrer à Dieu notre fidélité. Nous pouvons y prier pour les autres et les autres peuvent aussi y prier pour nous. La Bible dit que c'est dans l'assemblée des Saints que Dieu envoie sa bénédiction et la vie éternelle. Car le Saint-Esprit a l'habitude de nous parler dans l'assemblée locale, à travers l'écoute d'une prière, une prédication ou une parole amicale d'un frère.

Psaume 133
Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble! (...) Car c'est là que l'Éternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.

 


Suis-je membre d'une secte si j'appartiens à une assemblée chrétienne ?

Lorsque l'on commence à fréquenter une assemblée chrétienne, les inconvertis autour de nous se moquent de notre foi et nous persécutent en déclarant que nous faisons partie d'une secte. Or, le propre d'une secte est de chercher à nous couper de la société et de notre famille pour mieux nous contrôler. Au contraire, dans une assemblée chrétienne, la prédication de l'évangile enseigne qu'il faut prier pour sa famille, qu'il faut rester fidèle à nos parents, qu'il faut s'efforcer de vivre en paix et en harmonie :

Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle.
1 Timothée 5:8
.

La liberté de conscience de chacun est la base même de l'évangile puisque le salut en Jésus ne s'obtient que par une démarche personnelle.
Une secte proclame que la vérité n'émane que de son guru. Les chrétiens évangéliques prêchent que la vérité vient de la Bible écrite. Ainsi, nul homme ne peut se déclarer indispensable au salut des autres. Un chrétien mûr saura toujours garder sa liberté de conscience et deviendra vite très vigilant face aux faux prophètes des sectes.

 


A quelle autorité spirituelle dois-je me soumettre ?

Je serai tenté de dire : à Dieu seul ! Mais je dois aller plus loin. L'autorité suprême, c'est la Bible. Dieu a permis que les écrits bibliques soient bien compréhensibles. Nous devons tout examiner à la lumière de la Bible. Même les chrétiens illettrés auront toujours l'assistance du Saint-Esprit pour les conduire dans la vérité, parce que Dieu est fidèle et juste. Si nous sommes membres d'une église locale, notre autorité spirituelle devrait être celle de notre responsable religieux : un pasteur ou un ancien qui a charge d'âmes. La Bible nous enseigne à respecter l'autorité que Dieu a établie dans son église. Si notre responsable spirituel montre de bons fruits dans son ministère, si son enseignement est conforme aux vérités de l'évangile, nous devrions lui faire confiance et nous soumettre à lui. Si son ministère souffre de difficultés, notre rôle de "frère dans la foi" est de l'aider, pas de l'enfoncer.
Voici cependant ce que la Bible dit de plus important à ce sujet :

Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ,  vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ.
Ephésiens 5:20-21

Nous devrions nous soumettre à tous nos frères si nous marchons ensemble dans la crainte de Christ, l'objectif étant de rechercher la paix et l'amour en toute occasion.


Le baptême dans l'eau, à quoi ça sert ?

Le Seigneur Jésus a institué le signe du baptême dans l'eau comme une marque spirituelle d'un engagement de vie nouvelle. Puis c'est surtout l'apôtre Paul qui a expliqué la doctrine qui est liée au baptême. Le baptême est d'abord un témoignage public : la personne adulte qui se fait baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit déclare s'engager dans la foi du Dieu de la Bible. Jésus a dit :

Matthieu 28:19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Paul explique que le baptême est aussi le signe visible d'une réalité invisible : celui qui se fait baptiser entre dans les eaux comme dans la mort. Il abandonne sa vie passée, souillée par le péché, au fond de l'eau, et en sortant de l'eau, il renaît à une nouvelle vie spirituelle de sainteté en Dieu :

Romains 6:3  Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? 4  Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

Le baptême n'est donc pas un acte magique, qui nous sauve uniquement parce que nous l'avons fait. Le baptême, c'est l'engagement d'un conscience pure qui décide de servir le Seigneur dans la sainteté :

1 Pierre 3:21 Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ,

Le baptême n'est pas un passeport pour le paradis ! Le baptême, c'est uniquement le point de départ d'un engagement de vie et de foi avec le Seigneur Jésus-Christ.


Le vrai baptême est-il obligatoirement une immersion totale dans l'eau ?

Oui, la Bible précise bien que le baptême chrétien est bien une immersion, car il est l'image de l'engloutissement dans la mort de Jésus-Christ à la croix du calvaire :

Romains 6:3  Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? 4  Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

Par l'immersion dans l'eau, le chrétien déclare qu'il reçoit pour sa vie l'oeuvre de mort rédemptrice de Jésus. Et il déclare aussi qu'il croit que Christ le ressuscitera comme lui-même a été ressuscité par Dieu.

 


Quels sont les sacrements et leurs valeurs ?

Le mot "sacrement" traduit le mot grec "mystère" : dans l’Ancien Testament, c'était un rite comme par exemple la circoncision, ou une action rédemptrice comme le sacrifice des animaux.
Dans les Églises catholique et orthodoxe, il y a 7 sacrements qui sont considérés comme les signes visibles et efficaces de la grâce : baptême, eucharistie, confirmation, pénitence («réconciliation», depuis Vatican II), sacrement des malades, mariage, ordre.

Chez les protestants, les sacrements, qui revêtent uniquement un caractère symbolique, sont au nombre de deux : le baptême et la sainte cène, ou repas du Seigneur. Dans les évangiles, ce sont les deux seuls commandements que Jésus a lui-même instauré (Mt 28:19 pour le baptême et Lc 24:30 pour le repas). Le baptême et la sainte cène sont également les deux seuls rituels pratiqués par les chrétiens du Nouveau Testament.

Ont-ils une valeur sacrée ? Oui, si l'on considère qu'ils sont des témoignages de notre engagement dans la foi en Christ. C'est pour cela que l'apôtre Paul (1 Co 11:27) avertit les chrétiens de ne pas les pratiquer indignement pour éviter un jugement de Dieu contre eux-mêmes.


Quels sont les ministères officiels dans l'église ?

Les épîtres du Nouveau Testament présente l'église comme un corps où chaque membre possède un rôle à jouer et, donc, un ministère, c'est-à-dire une mission de service et d'entraide (1 Co 12:24-26). L'épître aux Ephésiens (4:11-12) mentionne cependant 5 ministères officiels : apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et enseignants. On estime que le ministère d'apôtre n'existe plus depuis la mort des premiers apôtres du Christ. Il reste donc les 4 autres.

L'épître aux Philippiens mentionne le ministère d'évêque, c-à-d "surveillants" et celui de diacre, c-à-d "serviteurs". En Ac 6, l'église locale de Jérusalem choisit 7 diacres pour la gestion matérielle de la communauté. Mais les missions n'étaient pas cloisonnées puisque deux d'autres eux, Philippe et Etienne furent aussi des évangélistes.

En outre, les responsables ecclésiatiques doivent avoir des qualités précisées dans 1 Ti 3 : ils doivent montrer l'exemple.


Quelles sont les obligations de la vie évangélique?

Fondamentalement, il n'en existe que trois à ma connaissance : le baptême, l'annonce de l'évangile et le soin de sa famille. Celui qui voudrait s'engager dans la vie évangélique en refusant le baptême serait désobéissant dès le départ, car c'est comme s'il avait honte de déclarer publiquement son appartenance à Jésus-Christ. De même, celui qui, une fois baptisé, ne parlerait de Jésus à personne ne serait pas fidèle à la pensée de l'évangile. Le soin de sa propre famille est aussi une obligation très forte prêchée par Paul (1 Tim 5:8) et Jean (1 Jean 2:9).

Tous les autres commandements (ou ordonnances) contenus dans la Bible ne sont pas facultatifs, loin de là, mais ils se réaliseront dans nos vies au fur et à mesure de notre avancée spirituelle : ils sont tous basés sur l'amour de Dieu et du prochain et servent à notre sanctification, c'est-à-dire, notre "mise à part" pour Dieu, notre "consécration" à son service.


Dois-je confesser mes péchés à quelqu'un ?

La confession est INDISPENSABLE ! Pourquoi ? Car elle permet d'extirper le péché qui paralyse une âme. Il y a des vies liées par le péché qui resteront sans secours tant que le péché n'aura pas été confessé. Mais la confession biblique se réalise entre frères, et elle est mutuelle, selon l'enseignement de Jacques :

Confessez vos fautes l'un à l'autre, et priez l'un pour l'autre; afin que vous soyez guéris; car la prière du juste faite avec véhémence est de grande efficace.
Jacques 5:16

Cela n'a donc rien à voir avec la confession religieuse de certaines dénominations. La confession biblique, c'est une écoute et un partage fraternel, liée à une prière commune. C'est un acte de charité et de confiance en Dieu. Elle est source de guérison.


Qu'appelle-t-on la sanctification ?

La sanctification, c'est "une mise-à-part" pour Dieu, une coupure avec l'impureté qui est indispensable au salut :

Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Hébreux 12:14

Dans notre univers, iI y a d'un côté le monde et son péché où vivent les "enfants de la colère" qui refusent d'obéir au Seigneur, et de l'autre, les enfants de Dieu qui ont accepté de lui obéir. La sanctifcation nous place du côté de ce qui est "saint", c'est-à-dire, "digne" du Seigneur. 1 Thes 4 nous parle très précisément de ce qu'est la sanctification :

Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité; c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu; c'est que personne n'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l'avons déjà dit et attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification.
1 Thessaloniciens 4:3-7

 


Est-on sanctifié ou doit-on se sanctifier?

Les deux choses vont ensemble.

Tout d'abord, nous sommes sanctifiés par l'intervention de Dieu et du Saint-Esprit dans notre vie : cette "mise-à-part" nous protège du monde des hommes et des esprits impurs et nous rend capables de servir le Seigneur en toute obéissance (1 Pi 1). C'est Jésus qui nous a sanctifiés grâce à son sacrifice sur la croix (1 Co 1:30). Il a payé le rachat de nos vies et nous lui appartenons : c'est en ce sens que nous sommes sanctifiés par lui et pour lui (Hébreux 10:10-14 et 13:12).
La Bible nous enseigne aussi que, si nous sommes enfants de Dieu, les membres de notre famille sont sanctifiés par Dieu à cause de nous (1 Corinthiens 7:14).

Mais il est vrai que la sanctification est aussi le fruit de nos propres efforts : nous nous appliquons à la sainteté dans nos vies, afin d'être utiles dans le service du Seigneur :

Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre.
2 Timothée 2:21


Comment faire pour se sanctifier?

La sanctification personnelle est l'oeuvre de toute notre vie : on ne peut pas devenir parfait du jour au lendemain ! Le Seigneur est présenté comme le potier qui façonne nos vies pour épurer, modeler et perfectionner notre être tout entier (Romains 9:21). La sanctification est donc un travail de long haleine, faite de persévérance, de fidélité et de patience. Heureusement, l'enfant de Dieu n'est pas seul sur ce chemin : c'est par l'assistance de son Esprit-Saint que Dieu vient à notre aide. La prière est le principal moteur de notre sanctification : en nous approchant de Dieu chaque jour, nous laissons grandir en nous la présence du Saint-Esprit. C'est lui qui nous transformera de l'intérieur : nous abandonnerons, d'un coup ou progressivement, les mauvaises choses de nos vies pour nous tourner vers les choses saintes, "ce qui est bien" (Romains 12:17 ; 1 Corinthiens 14:1; Hébreux 12:14)


A quoi sert le Saint-Esprit ?

Vaste question à aborder en quelques lignes !

La formule "A quoi sert ?" pourrait nous faire penser que le Saint-Esprit est une chose : NON ! Il s'agit de Dieu lui-même ! Le Saint-Esprit c'est la personne de Dieu qui communique avec nous, en nous. Alors je serai tenté de répondre : Le Saint-Esprit sert à TOUT !

  • Le Saint-Esprit, c'est d'abord Lui qui nous révèle l'importance du salut en Jésus-Christ (1Co 12:3).
  • C'est lui qui nous convaint que la Bible est la vérité et c'est lui qui nous aide à la comprendre, à baser notre vie sur elle (Jean 14:16).
  • Le Saint-Esprit développe notre espérance en Dieu (Romains 15:13),
  • nous console dans nos épreuves (Actes 13:52),
  • nous conduit dans nos choix (Actes 16:6),
  • nous fortifie face à nos ennemis (Actes 13:9ss).
  • C'est lui qui nous qualifie par des dons pour être capable de bien servir le Seigneur (Romains 14:17).
  • C'est lui qui nous inspire de bonnes paroles de vie face aux gens qui souffrent ou qui sont désespérés et face à ceux qui nous accusent (Actes 1:8 ; Luc 12:12).
  • C'est Lui qui nous donne envie de prier notre Père pour l'adorer (Jude 1:20),
  • pour lui demander ce dont nous avons besoin (Ephésiens 6:18),
  • pour intercéder en faveur des autres (Luc 10:21).
  • Bref, c'est le Saint-Esprit qui dévéloppe en nous l'amour de Dieu et du prochain (Romains 5:5).

 


Le baptême dans le Saint-Esprit est-il actuel ?

Le baptême dans le Saint-Esprit, c'est littéralement "l'immersion" dans le Saint-Esprit. La Bible parle de ce phénomène spirituel dans de nombreux passages :

Actes 19:4  Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire, en Jésus. 5  Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. 6  Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.

Le baptême dans le Saint-Esprit se manifeste par des signes extérieurs : parler dans des langues étrangères et prophétiser, c'est-à-dire parler de la part de Dieu en disant des choses cachées, des révélations et des paroles de sagesse ou de connaissance. C'est ce qui est arrivé aux 120 disciples le jour de la Pentecôte :

Actes 2:1  Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2  Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3  Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. 4  Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

Paul lui-même a déclaré qu'il parlait en langues :

1 Corinthiens 14:18 Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous;

Dans ce chapitre 14 de l'épître 2 Corinthiens, Paul explique la réalité du parler en langues et du don de prophétiser.

Ce baptême dans le Saint-Esprit est-il actuel, vaut-il encore aujourd'hui ? Mais bien sûr ! Voici ce que dit le prophète Joël en parlant de la fin des temps, des derniers jours de l'humanité avant le retour du Seigneur :

Joël 2:28  Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions. 29  Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit. 30  Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, Du sang, du feu, et des colonnes de fumée; 31  Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour de l'Éternel, De ce jour grand et terrible. 32  Alors quiconque invoquera le nom de l'Éternel sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit l'Éternel, Et parmi les réchappés que l'Éternel appellera.

La Bible nous dit que Dieu est le même, qu'il ne change pas. De nombreux chrétiens d'aujourd'hui expérimentent chaque jour la baptême dans le Saint-Esprit, car ils croient que la Bible est vraie et actuelle et Dieu honore leur confiance en leur donnant ce don si précieux.


Que sont les fruits de l'Esprit ?

Le chrétien authentique qui a reçu Jésus dans sa vie et dans son coeur, et qui marche dans l'obéissance, reçoit en lui la présence du Saint-Esprit, selon la promesse de Jésus lui-même :

Jean 16:13  Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. 14  Il me glorifiera, parce qu 'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. 15  Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu 'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera:

Le Saint-Esprit, c'est la présence de Dieu en nous : c'est grâce à son aide que le chrétien peut vivre une vie nouvelle à l'intérieure de lui, et cela se manifeste à l'extérieur : c'est cela que l'on appelle les fruits de l'Esprit, selon une expression biblique de Paul :

Galates 5:22  Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, 23  la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses. 24  Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 25  Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit.

La Bible recommande au chrétien de développer en lui les fruits de l'Esprit, en priant, en louant, en étant toujours joyeux, positif, confiant, serviable, généreux, doux, patient, etc. C'est cela qui donne envie aux inconvertis de devenir de vrais chrétiens à leur tour. Car ils se rendent compte qu'un chrétien authentique porte sur lui "la bonne odeur de Jésus-Christ" :

2 Corinthiens 2:14-16  Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance!  Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent: aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ?


Que sont les dons spirituels ?

Paul a longuement expliqué ce thème dans 1 Corinthiens 12. Les dons que le Saint-Esprit communique à ses enfants servent à l'édification de la communauté chrétienne. Ils sont donnés soit pour un moment précis, soit de façon permanente. Ils sont aussi des qualités que le chrétien peut développer en les entretenant, en les exerçant de plus en plus.

Citons :

  • la parole de sagesse : c'est une pensée divine qui est donnée pour résoudre un cas grave, une question insoluble à vue humaine.
  • la parole de connaissance : c'est une révélation que Dieu donne pour mettre à jour un secret qui empêche l'oeuvre de Dieu, ou qui la favorise.
  • le don de foi : c'est une impulsion intérieure qui va conduire quelqu'un à s'engager dans quelque chose d'inimaginable ou d'impossible aux hommes.
  • le don de guérison : c'est une puissance qui est communiquée pour guérir sur le champ un malade.
  • il y a le don des miracles
  • le don de prophétie : recevoir et proclamer une parole donnée par Dieu.
  • le don de discerner les esprits : pour reconnaître les actions des démons ou des anges.
  • le don de parler dans une langue étrangère, instinctivement, sans l'avoir étudiée.
  • le don d'interpréter une langue étrangère, de la traduire instinctivement, sans l'avoir étudiée.

Que signifie : "Parler en langues" ?

Parler en langues est un don spirituel, communiqué à un enfant de Dieu pour édifier la communauté chrétienne, s'il est aussi un interprète (1 Corinthiens 14:13) et pour être édifié lui-même en particulier. Celui qui parle en langues communique avec Dieu dans des langues inconnues, soit des langues d'hommes, soit des langues d'anges (1 Corinthiens 13:1).
Ce don sert à convaincre les inconvertis de l'existence de Dieu (1 Corinthiens 14:22).
Ce don permet aussi de prier davantage, quand l'intelligence ne sait plus quoi dire (1 Corinthiens 14:2 et Romains 8:26).


Annoncer l'évangile autour de soi est-il facultatif ou obligatoire ?

L'enfant de Dieu sauvé par Grâce a trouvé un trésor d'espérance en Jésus-Christ : c'est mon cas. Paix de l'âme, réconciliation, joie profonde, comment ne pas partager ce trésor gratuit autour de soi ? Les derniers versets de l'évangile de Matthieu concernent le commandement de Jésus à ses serviteurs : annoncer l'évangile du Salut.
Dieu a préparé des oeuvres pour chacun de ses enfants, afin qu'ils y marchent. Si tu vis en vérité et en sincérité la vie de l'Esprit de Dieu, tu annonceras l'évangile autour de toi, c'est "automatique". Ta responsabilité est engagée : si tu veux évangéliser, Dieu t'aidera et te formera. Si tu préfères délaisser le combat, Dieu reviendra sans cesse pour te rappeler que nous sommes sauvés pour Le servir (Ephésiens 2:10), selon le modèle que Jésus nous a laissé.


Comment peut-on parler de Dieu aux autres quand on est vraiment timide ?

La réponse à cette question, c'est que Dieu réalise des miracles de transformation en nous. Le plus timide des enfants de Dieu peut être transformé en prédicateur infatigable de l'Evangile. Parce que Dieu nous communique son Esprit qui est un esprit de force et de sagesse (2 Timothée 1:7). La timidité vient d'un manque de courage. Le courage nous vient de l'Eternel, qui a dit :

Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi; vous aurez de l'angoisse au monde, mais ayez bon courage, j'ai vaincu le monde.
Jean 16:33

Si la timidité de ton coeur est une tristesse pour toi, place-toi devant le Seigneur, dans le secret de ta chambre, confesse ta faiblesse, attends-toi à l'Eternel. Tu verras combien Il te transformera par le renouvellement de ton être intérieur (Tite 3:4-6).


Est-il obligé d'être persécuté à cause de sa foi ?

La persécution des enfants de Dieu est OBLIGATOIRE ! Si tu n'es pas persécuté, pose-toi des questions sur ta vie en Christ...

Le Seigneur nous a promis d'être richement bénis sur cette terre mais toujours il a précisé que ce sera à travers les persécutions (Marc 10:30). Pourquoi être persécuté ? parce que l'esprit du monde ne supporte pas l'esprit de Dieu. Il y a inimitié, haine farouche de l'un pour l'autre.
La persécution commencera quand on se moquera de toi parce que tu aimes et honores le Seigneur Jésus, quand on te critiquera parce que tu dis toujours "Il est écrit", parce que les gens, et même certains chrétiens, ne supportent pas de croire TOUTES les Saintes Ecritures.

Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite, que le serviteur n'est pas plus grand que son maître; s'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
Jean 15:20

La persécution, c'est la raison de notre joie ! La persécution pour l'amour de Christ nous prouve que nous sommes enfants de Dieu. Réjouissons-nous à cause de la persécution (Matthieu 5:11) parce que notre récompense est assurée dans le ciel (Matthieu 5:12).


Aux yeux de Dieu, à quoi servent la dîme et les offrandes ?

Dieu est le Dieu de l'or et de l'argent, dans le sens où toutes les richesses de la terre lui appartiennent. Il pourrait paraître inutile de lui apporter des offrandes matérielles. Pourtant, toute la Bible commande aux enfants de Dieu de se montrer fidèles dans les offrandes. Je crois que Dieu mesure là notre amour de l'argent, notre attachement aux biens matériels, notre égoïsme ou au contraire notre générosité et notre confiance en lui. C'est pour éprouver notre foi que Dieu nous demande de lui confier une partie de nos richesses.

Je t'invite à faire le tour de ce sujet à travers l'article ci-dessous.


Y a-t-il des règles pour donner son offrande ?

Quelle différence y a-t-il entre la dîme et l'offrande ? Combien faut-il donner en pourcentage, par exemple. Faut-il donner souvent ? Et a qui ? Ce sont des questions très importantes que l'on ne préchent pas souvent dans les églises parce que l'argent est un sujet tabou. Je t'invite à réfléchir à ces questions à la lumière de la Bible dans l'article ci-dessous qui ne plaira pas beaucoup à nos certains de nos chefs religieux. Mais tant pis! Il faut rechercher la vérité à tout prix et l'enseigner sans esprit de cupidité et de gain !

Dîme et offrande : comment donner de son bien à Dieu ?

Avons-nous conscience de la richesse matérielle qui est la nôtre en Europe et au Canada ? De cet argent dont nous jouissons, quel usage en faisons-nous au regard des choses du Royaume de Dieu ?

Cet article de l'auteur de Bibliorama s'adresse à ses frères et soeurs en Christ qui sont membres d'une assemblée chrétienne et qui savent ce qu'est l'offrande. A leur intention, je livre le fruit de mes réflexions tirées de la Bible et de ma sensibilité personnelle.

Le lecteur non-chrétien pourra trouver dans cet article quelques bases bibliques traitant de l'argent et de l'usage que Dieu veut que nous en fassions au sein de notre église locale.

Au sommaire :

Dîme et offrande : Quelles différences y a-t-il entre elles au regard de la Bible ?

Quantité ou qualité ?: Combien donner ? Avec quelle fréquence ? Et à qui donner ?

La règle biblique de l'anonymat : Pourquoi se cacher pour donner ?

Le service des offrandes dans les assemblées : Est-il biblique de solliciter les chrétiens chaque dimanche ?

L'offrande exceptionnelle : Dieu peut nous appeler à donner vraiment beaucoup, beaucoup...


Dîme et offrande : quelles différences ?

La dîme est un précepte de l'Ancien Testament, l'offrande est un précepte du Nouveau Testament. Sont-ils conciliables l'un avec l'autre ?

La Dîme dans l'Ancien Testament

La dîme fut instituée au sein du peuple hébreu par Moïse : cette contribution matérielle de chaque membre de la communauté devait permettre le bon fonctionnement du culte divin :

Lévitique 27:30-32
Toute dîme de la terre, tant des semences de la terre que des fruits des arbres, appartient à l'Éternel; c'est une chose consacrée à l'Éternel. (...) Mais pour toute dîme de gros et de menu bétail, pour tout ce qui passe sous la verge, le dixième en sera consacré à l'Éternel.

Dieu choisit de fixer le quota de la dîme à 10% de l'ensemble des revenus de chacun. Que ce soit en nature (nourritures, récoltes) ou en argent, cette somme forfaitaire était obligatoire dans la pratique individuelle du culte, au même titre que les sacrifices d'animaux. Cette dîme était un signe d'appartenance à une communauté, la déclaration d'y être soumis et une démonstration de fidélité à Dieu. Concrètement, elle permettait de faire vivre les sacrificateurs qui ne pouvaient ni travailler ni récolter.

Très vite, la rigidité de cette règle engendrera dans le quotidien des hommes une sécheresse de coeur : Dieu le leur reprochera par le prophète Esaïe.

Esaïe 1:13-22
Ne continuez plus d'apporter des offrandes vaines; j'ai en horreur le parfum, la nouvelle lune, le sabbat et l'assemblée; je ne puis souffrir ensemble le crime et les solennités.(...)Ton argent s'est changé en scories; ton breuvage est mêlé d'eau.

Dieu est amour et tous les actes du culte doivent être faits avec amour. La dîme sans amour, sans justice, ne valait rien aux yeux de Dieu. Car Dieu considère l'état du coeur : ce qui lui plait, c'est quand on donne avec joie.

L'offrande du Nouveau Testament

Les premiers chrétiens étaient juifs : ils ont donc appliqué dans leur culte le principe de la dîme hérité de leurs ancêtres. Mais, peu à peu, avec la venue de païens grecs nouvellement convertis au christianisme, c'est le terme plus générique d'offrande qui deviendra l'usage. C'est le terme que Paul et Pierre utilisent dans leurs épîtres aux assemblées chrétiennes.

L'offrande chrétienne repose sur le même principe de base que la dîme : donner à Dieu avec joie. Cependant, elle ne dresse plus un montant forfaitaire ou un pourcentage : chacun apporte une offrande librement consentie, quelle qu'en soit l'importance.

Le livre des Actes des Apôtres retrace l'histoire de la première église. On y lit que les chrétiens de Jérusalem vendaient leurs propriétés pour déposer l'argent aux pieds de la communauté :

Actes 2:45
Ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait.

Face à une telle générosité, conduite par le Saint-Esprit, nous pouvons être surpris aujourd'hui : doit-on tout vendre comme le firent les premiers chrétiens ?

On pourrait répondre : Oui, bien sûr ! mais il serait sage de rajouter : à condition d'avoir reçu la foi nécessaire et l'appel personnel du Seigneur.

Dieu savait que les premiers chrétiens de Jérusalem allaient être chassés de leur ville dans les années suivantes et il leur inspira d'abandonner leurs richesses. De plus, le Saint-Esprit surveillait avec rigueur ces offrandes : ainsi a-t-il sévèrement puni deux profiteurs, Ananias et Saphira, qui tentèrent de tromper les apôtres par leurs fausses offrandes (lire l'épisode en Actes 5).

Pour le chrétien d'aujourd'hui, l'offrande peut être considérée comme un acte personnel lié au culte d'adoration de Dieu. Nous chantons des hymnes en l'honneur de notre Dieu, nous lui apportons des sacrifices de louanges par la prière en commun, et nous contribuons à la vie matérielle de notre famille spirituelle par une offrande matérielle tirée de nos revenus. Le principe de l'offrande ainsi clairement posée, je vous invite à progresser dans ses détails d'usage pratique.


Quantité ou qualité ? Que vaut notre offrande ?

Combien donner ?

L'offrande biblique de la première église chrétienne ne prédéfinissait pas de montant indexé sur les revenus de ses membres. Cependant, il existe un passage sans ambiguïté concernant le montant à donner :

Marc 12:41-44
Et Jésus, étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment le peuple mettait de l'argent dans le tronc, Et plusieurs riches y mettaient beaucoup; et une pauvre veuve étant venue, y mit deux petites pièces, qui font un quadrain. Alors, ayant appelé ses disciples, il leur dit: Je vous dis en vérité, que cette pauvre veuve a plus mis dans le tronc que tous ceux qui y ont mis. Car tous ont mis de leur superflu; mais celle-ci a mis de son nécessaire tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.

Le Seigneur Jésus lui-même nous enseigne que le chrétien fidèle doit donner une offrande, prélevée sur son nécessaire. A partir de cette règle, les montants seront bien variables. 3000 F d'offrandes par mois pour un chef d'entreprise vaudront-ils plus ou moins que les 150 F donnés par un chômeur ? Que chacun se fasse juge de la réponse à donner...

Pour alimenter votre réflexion personnelle, je vous livre le témoignage vécu d'un frère en Christ qui fit un jour le voeu devant Dieu d'augmenter sa dîme de 1% chaque année. Au bout de 10 ans, il donnait 20% de ses revenus et se trouva pris à la gorge : il ne pouvait plus honorer son voeu. Il fit donc un retour sur lui-même et humilié de son manque de sagesse, il demanda humblement pardon à Dieu d'avoir présumé de ses ressources. Dieu ne nous demande pas des exploits de générosité, juste une offrande joyeuse prélevée sur notre nécessaire avec raison et sagesse.

Avec quelle fréquence doit-on donner ?

La Bible ne donne pas d'usage pour répondre à cette question. Donner une offrande globale par mois, ou divisée en autant de dimanches que compte le mois, quelle importance aux yeux de Dieu ? C'est surtout aux usages de notre assemblée locale que nous devons nous référer : notre église est-elle matériellement modeste ? Elle nécessitera peut-être plus d'argent en début de mois pour honorer ses charges de loyer ou de salaires pastoraux...

Ce qui est cependant clairement établi dans la Bible, c'est la régularité de l'offrande et sa fidélité. Car le culte agréable à Dieu repose sur deux principes : le culte raisonnable et le culte fidèle.

Romains 12:1
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c'est votre culte raisonnable.

Galates 5:22
Mais le fruit de l'Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l'amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance.

Et cette fidélité concerne aussi la régularité de notre offrande, quand bien même nous serions obligés de la revoir à la baisse en cas de revers de fortune...

A qui donner ?

A Dieu, bien évidemment. Comment cela se concrétisera-t-il ? Peut-être par une offrande à son église locale. Les chrétiens ont conscience que leur église locale est le lieu dans leur ville où l'évangile du salut est annoncé. C'est donc un lieu à entretenir par son offrande. Les ministres de la Parole qui annoncent l'évangile à plein temps ont aussi le droit de vivre de l'annonce de l'Evangile. C'est un principe biblique énoncé par Paul :

1 Corinthiens 9:4
De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile, de vivre de l'Évangile.

C'est donc servir la Parole que de pourvoir à l'entretien des prédicateurs de la Parole. Il ne peut y avoir d'ambiguïté sur ce point biblique. Outre l'église locale, le chrétien peut avoir à coeur de participer à l'effort des missionnaires oeuvrant dans le monde. Il peut aussi contribuer à financer des activités radiophoniques et autres. Il peut alimenter par ses dons une caisse d'entraide pour les plus nécessiteux. Bref, chacun sera conduit par Dieu à partir du moment où il veut donner avec joie et sincérité.


L'anonymat préconisé fortement par la Bible

Autant notre Seigneur Jésus nous a donné le principe de base du Combien donner?, autant il nous enseigne également le principe du Comment donner?

Matthieu 6:3
Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite...

De cet enseignement, je tire deux conclusions : premièrement qu'il convient de donner sans calcul, secondement qu'il est bon de donner anonymement.

Dans Actes 5, Ananias et Saphira firent une offrande avec calcul : ils déclarèrent donner l'intégralité de leurs biens aux apôtres alors qu'en fait ils en avaient gardé une partie pour eux. Ils périrent pour avoir ainsi blasphémer contre le Saint-Esprit. La Bible ne nous donne pas les raisons de leur fraude. Je crois pour ma part qu'Ananias et Saphira avaient envie de profiter des avantages d'entraide qui étaient prodigués dans la communauté. Peut-être voulaient-ils jouir aussi de l'estime de tous en leur faisant croire qu'ils étaient très généreux. Ils ont reçu le salaire de leurs oeuvres trompeuses.

Faire une offrande à Dieu avec la pensée de recevoir une bénédiction en échange est un calcul indigne du Saint-Esprit qui vit en ses enfants.

Donner sans calcul est lié selon moi au don qui respecte l'anonymat. Le Seigneur apprécie l'anonymat. Pour prier ne nous enseigne-t-il pas à rentrer dans notre chambre et à fermer la porte :

Matthieu 6:6
Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement.

Il en va de même pour notre offrande : donnerons-nous comme Ananias et Saphira, pour recevoir la reconnaissance de nos amis, pour en être estimé ou pour faire croire que nous sommes de vrais enfants du Seigneur ?

Cet anonymat fondamentalement biblique soulève le problème du service des offrandes traditionnellement pratiqué dans nos assemblées chrétiennes.


Le service des offrandes dans l'assemblée

Dans toutes les assemblées chrétiennes que j'ai visitées, en France et en Italie, il est d'usage depuis des dizaines d'années de consacrer un moment du culte dominical à la collecte des offrandes. L'assemblée chante un hymne tandis que des petits paniers circulent parmi les rangées des participants. Chacun y peut mettre sa petite enveloppe contenant son offrande en chèque ou en numéraire.

Certes, cela n'a rien de choquant. Cependant, aujourd'hui, avec le recul que la connaissance de la Parole de Dieu me donne, je crois que cet usage n'est pas biblique et donc n'est pas bon.

Cet usage n'est pas bon pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce qu'il ne respecte pas le principe d'anonymat que le Seigneur nous enseigne. Dans la collecte publique, chacun peut observer celui qui met son enveloppe dans le panier et celui qui ne met rien. Celui qui n'a pas mis peut se sentir gêner sous le regard des autres. Bref, selon moi, c'est manquer de charité que d'imposer cet usage aux membres de la communauté.

Cette collecte publique peut aussi indisposer les inconvertis qui assistent au culte pour les premières fois. Ils ne mettent rien dans le panier et cela peut être fort destabilisant pour eux.

Certes, la Bible nous parle bien de collectes qui ont été faites au sein des premières églises chrétiennes pour subvenir aux besoins des chrétiens juifs persécutés. Mais les modalités de cette collecte ne nous sont pas connues et il n'est pas scriptuaire de l'effectuer pendant le culte.

L'usage biblique est d'utiliser un tronc pour les offrandes. Le tronc est là, chacun sait qu'il peut y déposer librement son offrande et que l'anonymat de son offrande sera préservé : au cours d'un rassemblement, il est toujours facile d'y glisser son enveloppe à l'insu des autres.

Je finirai ce paragraphe par une réflexion qui me chagrine et que je livre à votre maturité chrétienne : les offrandes seraient-elles quantitativement les mêmes si l'usage des collectes publiques cessait dans nos assemblées ? Certains membres n'oublieraient-ils pas de donner leur offrande régulièrement à partir du moment où il n'existe plus de sollicitation ?
Nos responsables ecclésiastiques craindraient-ils une chute de revenus dans les offrandes en laissant aux chrétiens cette liberté du tronc ?

Dieu ne pourvoira-t-il pas toujours comme il le fait à son habitude ? En abandonnant la collecte publique, nous serions sûrs que les offrandes tirées du tronc sont vraiment des offrandes volontaires et agréables à Dieu, et que ces offrandes, non sollicitées publiquement, ont bien été conduites par l'action généreuse du Saint-Esprit agissant dans le coeur de ses enfants vraiment dévoués.


L'offrande exceptionnelle

Pour conclure ce thème consacré aux offrandes chrétiennes, je voudrais partager avec vous deux autres expériences personnelles vécus par des frères et soeurs dans la foi.

La première est une offrande exceptionnelle de 10 F. La seconde est une offrande exceptionnelle de 20 000 F !

Un jeune couple de chrétiens, parents de 5 enfants, venait d'être rapatrié en France au moment de la Guerre d'Algérie en 1962. Ils durent tout recommencer à zéro, ayant tout perdu. Le papa rentra un soir du travail en disant à son épouse qu'il n'avait plus un sou. Il lui restait 10 F en poche, et sur le chemin du retour, en passant dans son église locale, il avait eu à coeur de déposer cet argent dans le tronc des oeuvres missionnaires. Sa femme accueillit la nouvelle avec foi :

- Si tu l'as eu sur le coeur, tu as bien fait. DIEU POURVOIRA !

Quelques minutes plus tard, le papa alla chercher le courrier dans la boîte à lettres. Elle était vide mais il aperçut une enveloppe qui avait glissé derrière. Depuis quand était-elle là ? Il l'ouvrit et y trouva "une gratification exceptionnelle de 100 F" que son administration d'Algérie lui envoyait.

Quand Dieu nous demande 10% pour éprouver notre fidélité, il nous récompense au taux de 1000% !

La deuxième expérience fut vécue dans une petite communauté chrétienne en France. L'église avait des ressources forts modestes et pourtant il y avait la nécessité absolue de trouver le financement pour acheter une voiture au pasteur. Ce fut un des sujets de prière principaux de cette petite assemblée pendant plusieurs semaines. Un couple de chrétiens participait à ces réunions de prière et priait aussi pour cet achat exceptionnel. Un soir, le mari se fit cette réflexion : tu es là en train de prier alors que tu as sur ton compte 20 000 F qui suffirait largement pour exaucer cette prière...

Il décida avec sa femme de faire un don anonyme à son assemblée. Toute la communauté fut réjouie et la voiture fut achetée. Dieu avait pourvu... Quelques semaines plus tard, le couple de chrétiens fit un héritage insoupçonné de 200 000 F.

Oui, quand Dieu nous demande 10% pour éprouver notre fidélité, il nous récompense bien au centuple ! Que son Nom soit béni !


Un frère nous écrit à propos de cet article...

(27/08/2000)

Je ne résiste pas à l'envie de vous écrire, Frère, suite à la lecture de l'étude proposée sur Bibliorama au sujet de la dîme. Depuis longtemps je recherchais a être éclairé sur ce sujet épineux pour reprendre vos mots.

Mais je remercie le Seigneur pour la lumière. Vous avez eu du courage en publiant cette étude car malheuresement beaucoup ne pensent pas comme vous.

J'ai en ce qui me concerne reçu un enseignement sur la dîme et sous peine d'être un voleur et de voler Dieu lui même, du haut de la chair avec autorité on me disait qu'il fallait donner, donner.

Il faut des sous, des sous par ici, des sous par là !

Jusqu'a encore aujourd'hui je pensais avoir volé Dieu, car il y a des mois où il n'était pas possible de donner 10%, mais ce soir je suis en paix, j'ai fait ce que j'ai pu avec coeur et je crois que le Seigneur est capable de multiplier.

Je me pose quand même la question : pourquoi tant d'erreur ? Pourquoi tromper le peuple de Dieu ainsi ? Je vous quitte sur ces mots.

Votre Frère en Christ, Frédéric

Réponse de Samuel de Bibliorama

L'argent est un point faible dans la vie du chrétien et aussi dans la vie de l'église : notre foi est mise souvent à l'épreuve à ce niveau. Comment Dieu pourvoira-t-il à nos besoins ? Nous avons tendance à nous reposer sur nos efforts et aux revenus de notre propre travail quitte à oublier de mettre en oeuvre la Parole de Dieu.

C'est ce manque de foi qui incite les communautés chrétiennes à solliciter les offrandes.

(2 Samuel 24:10) Un jour, le roi David décida, contre l'avis de Dieu, de compter le nombre de ses soldats pour savoir si ses forces armées lui permettraient de gagner le combat contre un puissant ennemi. Dieu lui en fit aussitôt le reproche : car David avait perdu de vue que seule la confiance en Dieu lui assurerait la victoire. Nous sommes souvent comme David face à l'argent.

J'ai écrit cet article avec foi en la providence de Dieu (étymologiquement providence = "qui pourvoit") pour l'avoir expérimentée de nombreuses fois dans ma vie : en fait, je l'expérimente chaque jour. Elle me permet de vivre dans la paix, connaissant la générosité de Dieu.

Je terminerai en disant que l'argent est une idole, au même titre que l'avarice. L'avarice, ce n'est pas seulement l'égoïsme lié à l'argent, l'amour de thésauriser. C'est aussi une attitude de coeur qui dit : il me faut toujours plus d'argent ! Plus d'argent pour faire ceci, plus d'argent pour faire cela...

Veillons donc à ne pas entrer dans un tel état d'esprit qui pourrait animer nos assemblées chrétiennes...


Si Dieu pourvoit à tous nos besoins, pourquoi ai-je toujours des problèmes d'argent ?

Je me suis rendu compte qu'il y a une règle de l'évangile qui est une Loi spirituelle :

Luc 6:38 Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.

Si dans ta vie chrétienne, tu te sens toujours tiré par les contraintes matérielles et que tu as l'impression d'être toujours en manque, réfléchis à ce verset de l'Evangile et essaie d'améliorer dans ta vie le principe de l'offrande, de la générosité, de l'hospitalité, du don gratuit, de l'entraide, du soin aux pauvres, aux malades, aux veuves, aux orphelins, etc. Et tu verras que plus tu donneras, plus Dieu te permettra de recevoir. C'est le miracle de la cruche de Sarepta (lire cet épisode merveilleux en 1 Rois 17:9) :

Matthieu 25:37-40  Les justes lui répondront: Seigneur, quand t 'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?  Quand t 'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?  Quand t 'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?  Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.

Jacques 1:27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.

Il y a une deuxième Loi spirituelle incontournable :

Proverbes 15:27  
Celui qui est entièrement adonné au gain déshonnête, trouble sa maison
; mais celui qui hait les dons, vivra.

Si toi ou un membre vivant sous ton toit, trafique, vole, magouille, rapine, arnaque, gruge, etc, sois sûr que tes affaires familiales, professionnelles et matérielles iront de travers dans ton foyer. En revanche, une promesse pour l'intégrité

Proverbes 28:16  
Le Conducteur qui manque d'intelligence, fait beaucoup d'extorsions; mais celui qui hait le gain déshonnête, prolongera ses jours.


Le jeûne est-il obligatoire ?

Oui, le jêune est obligatoire mais il doit procéder d'une volonté personnelle du chrétien de s'y engager.

Matthieu 9:15 (Marc 2:20 + Luc 5:35) Jésus leur répondit: Les amis de l'époux peuvent-ils s'affliger pendant que l'époux est avec eux? Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront

De nombreux exemples de jeûnes nous ont donnés dans la Bible. le jeûne, c'est une démarche du chrétien qui souhaite vivre un moment de communion particulier avec Dieu. Voici ci-dessous un article très détaillé sur ce thème, avec des conseils pour jeûner selon l'esprit de la Bible et pas des religions.

Pourquoi jeûner ?

Dans cet article sur le jeûne, Bibliorama vous donne d'abord un aperçu de ce qu'est le jeûne dans la vie des principales religions. Puis à partir de références précises issues de la Bible, Bibliorama tente de définir les conditions spirituelles et les aspects pratiques nécessaires pour réussir un jeûne. Nous voyons aussi ce que le jeûne peut nous permettre d'obtenir face à Dieu. Enfin, sont mentionnés les principaux exemples bibliques de jeûne pour alimenter une réflexion personnelle.

Au sommaire :

Le jeûne, un rituel de consécration dans toutes les religions :

  • Le carême catholique,
  • le Yom Kippour juif,
  • le ramadan musulman.

Qu'est-ce que jeûner ? Mettre Dieu au premier plan d'une manière intense.

Jeûner en groupe.

La durée d'un jeûne.

Le jeûne implique la sincérité, la consécration et la prière.

Les Buts du Jeûne : Obéir à un commandement et recevoir plus de puissance.

Autres Buts du Jeûne : recevoir du secours dans la détresse, se repentir, obtenir des réponses de Dieu.

Exemples bibliques : références-clés.


Le jeûne, un rituel de consécration dans chaque religion.

Le carême catholique :

Dans la religion catholique, le carême est un temps d'entraînement spirituel pour se renouveler. C'est le temps pour une conversion du cœur et une lutte contre le péché, qui se manifeste traditionnellement par le jeûne, lequel consiste, selon saint Léon, à "mettre de côté un peu de notre nourriture, afin que nos aumônes s'accroissent de ce dont nos tables sont privées; le jeûne assure la guérison de l'âme, quand notre abstinence restaure la faim du pauvre". Ce jeûne, qui n'est plus aujourd'hui rigoureusement codifié ni explicitement prescrit (sauf pour le mercredi des Cendres), demeure un idéal dont plusieurs redécouvrent la signification.

le Yom Kippour juif :

La religion juive prescrit, en plus de quatre autres journées de jeûne réparties sur l'année, celle du Yom ha-Kippurim , le jour des expiations, "le Grand Pardon" (Lév., XXIII, 23 sqq.). Dit aussi simplement Kippur , le "Grand Pardon" (10 tišri ) est d'abord un jeûne de vingt-quatre heures et une journée entière de prière en la synagogue. En fait, Kippur a éclipsé toutes les autres fêtes; les individus les moins observants envahissent les synagogues et des offices se tiennent dans des locaux spécialement aménagés.

Le ramadan musulman :

Ramadan est aussi pour la religion islamique à la fois fête du Coran et jeûne prescrit. C'est un jeûne diurne qui doit être absolu depuis que l'aube permet de distinguer "le fil blanc du fil noir" et jusqu'à la nuit (Coran, II, 187). Toute une casuistique extrêmement précise a été mise en place par la tradition et les écoles juridiques: conditions, exigences et limites du jeûne. Le Coran prescrit l'absence totale de nourriture, de boisson et de relations sexuelles. Les traditions y joignirent toute entrée volontaire de substance étrangère dans le corps et toute évacuation de semen ou de sang. Aucune interdiction légale ne concerne les nuits de ramadan.


Qu'est-ce que Jeûner ?

Jeûner signifie mettre Dieu au premier plan d'une manière intense, pendant un certain temps et pour un but défini.

Disons tout d'abord que le jeûne implique que l'on souhaite placer Dieu à la première place dans notre vie. Il y a un temps, certes, pour prendre notre nourriture dans un esprit de louange envers Dieu, comme le dit le Psalmiste au Ps. 103 "Mon âme bénis l'Éternel… qui rassasie de biens, etc…, " où nous pouvons aussi prendre du repos en toute liberté, laissant tomber tous nos fardeaux pour nous endormir paisiblement dans les bras de notre Père céleste qui "en donne… à ses bien-aimés" (Ps. 127:2).

Il y a un temps aussi pour jouir des joies de la famille. "Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure" dit l'Apôtre dans Héb. 13:4 et "celui qui trouve une femme trouve le bonheur ; c'est une grâce qu'il obtient de l'Éternel" (Prov. 18:22). "Toute grâce d'excellence et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières…" (Jacq. 1:17).

Cependant il y a un temps où il nous appartient de nous détourner délibérément de toutes ces choses, mêmes bonnes et légitimes, pour nous concentrer exclusivement sur la prière et l'attente en Dieu. Le Jeûne implique l'abandon des bénédictions d'ordre inférieur pour rechercher une bénédiction suprême ; l'abandon de nos moindres devoirs en faveur d'un devoir qui les surpasse. Il y a un temps où le prédicateur doit pouvoir laisser là sa prédication, le docteur son enseignement, où tout chrétien doit interrompre momentanément son service et même l'étude de la Bible pour se consacrer à la prière.

Ordinairement le jeûne implique la privation de nourriture ; mais il peut aussi s'appliquer à d'autres domaines de la vie.

Les hommes de Ninive pour exprimer leur pénitence ne mangèrent, ni ne burent point d'eau (Jon. 3:7) Au Sinaï, quand Dieu allait donner Sa loi à Israël, Il commanda au peuple de laver leurs vêtements et de ne pas s'approcher de leurs femmes (Ex. 19:14-15). Les conjoints croyants, dans 1 Cor. 7:5, sont exhortés à "ne point se priver l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps afin de vaquer à la prière".


Le jeûne peut être aussi bien individuel que collectif.

La Bible présente de nombreux jeûnes individuels mais aussi communautaires. Pour une assemblée chrétienne, la communion fraternelle sortira grandit d'un jeûne collectif, c'est un fait certain.

Pour le couple conjugal, jeûner sera une puissante bénédiction. Il montrera à Dieu combien le couple est consacré à sa volonté et sera une source de bénédictions pour toute la famille.

Attention, cependant pour deux personnes de sexe différent souhaitant jeûner ensemble dans un isolement prolongé. L'adversaire est un tentateur subtil et les liens fraternels que le jeûne renforce pourraient se transformer en pierre d'achoppement.


Sur la durée d'un jeûne, la Bible ne donne pas de commandements particuliers. Selon les circonstances, les durées varient. Voir les références clés données en appendice. Le jeûne de 24 heures est le plus commun. Au-delà, une bonne condition physique est nécessaire. Car le jeûne nous fait pénétrer avec une plus grande sensibilité dans les sphères spirituelles.

Et les attaques ennemies peuvent être durement accentuées dans un jeûne prolongé. C'est au terme de Quarante jours de jeûne que Satan vint tenter Jésus : il le tenta dans les faiblesses de son corps (la faim, " transforme cette pierre en pain "), dans les faiblesses de son âme (l'orgueil, " jette-toi du haut du temple pour être secouru ") et dans les faiblesses de son esprit (l'idolâtrie, " adore-moi en échange des richesses de la terre "). Mais la contre-partie de ce long jeûne fut, pour Jésus, d'être rempli de la puissance de l'Esprit, à l'aube de son ministère (Luc 4 :14).


Le jeûne implique la VERITE du cœur et l'humilité sincère.

Luc 18 :10 Dans cette parabole de Jésus, la condition sine qua non que la Bible pose au jeûne, c'est d'abord la sincérité, c'est que le jeûne soit pratiqué dans la vérité du coeur, et non pas en faisant une longue figure pour paraître devant les hommes (Mt 6 :16).

Zacharie 8 :19 Le jeûne portera des fruits de joie pourvu qu'il soit accompagné par l'amour de la vérité et de la paix.

Esaïe 58 :5 Avant de jeûner, il faut être sûr que nous souhaitons soumettre toute notre vie à la volonté de Dieu. Jeûner tout en gardant une vie déréglée ou coupable de méfaits est en horreur à l'Eternel.

Esaïe 58 :13 rappelle que le jeûne sans amour du prochain est complètement inutile. Jeûner en ayant des querelles ou en contraignant autrui à la souffrance est coupable.

Le jeûne implique la PERSISTANCE dans la prière.

Les Apôtres dirent au début de leur carrière : "Nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la Parole". (Act. 6:4) mettant ainsi la prière avant même la prédication de l'Évangile.

C'est là ce que le Seigneur avait en vue lorsqu'il ordonna aux disciples de ne pas partir de Jérusalem, mais d'y demeurer jusqu'à ce que le Saint-Esprit leur ait été donné, en réponse à la prière. Jeûner implique qu'on veuille donner à la prière la toute première place, la priorité sur le besoin de s'alimenter, sur tout autre nécessité de la vie matérielle qui pourrait distraire notre âme tendue vers Dieu. Nous pouvons prier souvent, mais la plupart d'entre nous ne prions pas beaucoup pour cela. Nos prières sont transitoires, brèves et indéfinies.

Jeûner et prier implique qu'on s'engage à fond dans cette consécration avec une persistance qui n'admet aucun refus. La veuve qui hantait le juge inique (Luc 18:2) avec son incessant plaidoyer devait sans doute négliger son ménage en ces jours-là, et fort probablement aussi la préparation de ses repas. Cette prière persévérante qui sait mettre de côté tout le reste pour s'adonner à la recherche de Dieu implique inévitablement aussi le jeûne. Du reste, il y aurait peu de valeur dans le jeûne s'il n'était accompagné de la prière. A quoi servirait-il de nous priver de manger, comme une sorte de pénitence, tout en restant absorbé par nos affaires terrestres, nos pensées aussi étrangères à Dieu et à la vie spirituelle ? Le jeûne trouve sa valeur en tant qu'accompagnement de la concentration dans la prière.

Il doit servir en quelque sorte à déblayer le chemin pour la prière. Selon Héb. 12:1 "rejetons tout fardeau, et le péché qui, nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi". Étant donné que c'est de la FOI qu'il s'agit ici, ajouter le jeûne à notre prière, c'est donc réclamer l'exaucement, c'est dire à Dieu : "Voici, je m'engage à mettre tout de côté pour chercher Ta Face, pour m'attendre à Toi avec force, afin d'obtenir l'exaucement de ma prière". Prier réellement exige de la foi, car il faut que celui qui vient à Dieu "croie que Dieu existe, et qu'Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent" (Héb. 11:6).

Mais prier en jeûnant représente une plus grande foi encore ; cela implique un désir plus intense, une plus grande détermination, une plus grande confiance que Dieu peut-être atteint et qu'Il veut répondre à la prière de la foi. La prière est trop souvent une pratique superficielle, faite de paroles prononcées à la légère et sans sincérité. C'est bien là la raison pour laquelle tant et tant de prières restent sans exaucement. Le jeûne doit être simplement l'évidence de notre ferveur, de l'intensité et de la réalité de notre foi.


Les Buts du Jeûne :

Obéir à un commandement

Matthieu 9 :14-15 Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent: Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point ? Jésus leur répondit: Les amis de l'époux peuvent-ils s'affliger pendant que l'époux est avec eux ? Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.

Le jeûne est bien un commandement de Jésus. La première raison invoquée dans ce passage, c'est de jeûner en signe d'affliction, parce que l'Epoux est absent ! (Marc 2:20 ; Luc 5 :35) S'il est vrai que par son Esprit, Christ vit au-dedans de ses disciples, ce texte nous dit clairement que son absence doit être pour nous un sujet de tristesse. Gardons cette pensée en nous lorsque nous jeûnons.

Recevoir plus de puissance

Luc 4 :1 et Luc 4 :14 Le jeûne remplit de force ! Dans ce passage du jeûne de Jésus, il est dit que Jésus fut conduit dans le désert par l'Esprit et qu'au terme du jeûne, il en repartit avec toute sa puissance ! le Jeûne détruit l'incrédulité et le doute. Il doit être considéré comme un renfort à la prière, et il y a des exaucements qui nous sont accordés que "par la prière et par le jeûne" (selon Mat.17 : 21).


Autres Buts du Jeûne :

Le secours dans la détresse

Dieu nous dit, au Ps. 50:15 : "Invoque-moi au jour de ta détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras". L'heure de l'épreuve est certes l'heure la plus propice à la prière. Si l'affliction qui nous atteint est profonde, ce sera le moment de nous attendre à Dieu dans la prière et le jeûne.

Josué et les anciens d'Israël demeurèrent prostrés devant l'Arche de Dieu tout le jour, sans prendre aucune nourriture, lors de la défaite d'Aï qui mettait en péril l'avenir de la nation (Jos. 7:6). Quand ils eurent prié et jeûné, Dieu leur révéla la cause de la débâcle, l'interdit qui faisait obstacle à la victoire en Israël.

Le temps de la défaite est bien le temps propice à la prière d'humiliation et au jeûne. Si donc vous êtes en détresse, invoquez le Seigneur, et s'il le faut, faites-le dans le jeûne qui met de côté tout le reste pour rechercher ardemment la Face de votre Dieu, Sa volonté et Sa bénédiction.

Jeûner pour découvrir nos interdits

Qu'est-ce qui déplait à Dieu dans notre vie ? Nous devrions parfois jeûner et prier pour le savoir. Quand Josué et les anciens d'Israël ignoraient le pourquoi de la défaite d'Aï, ils jeûnèrent et prièrent jusqu'à ce qu'il leur fut révélé l'interdit causé par le péché d'Achan. plus d'un chrétien qui ne progresse pas dans sa vie spirituelle pourrait mettre à part un temps d'attente en Dieu, laissant de côté le manger, le boire et les occupations ordinaires de la vie, jusqu'à ce que l'Esprit lui révéle en quoi réside ses " interdits".

Une repentance sincère implique parfois le jeûne et la prière

Il est fort possible de confesser ses péchés sans vraiment s'en être repenti. Bien souvent, à moins de prendre le temps de la méditation et de l'examen de conscience dans l'attente en Dieu, nous n'avons aucune horreur du péché, aucune réelle conviction de notre culpabilité. Dans les temps bibliques, les saints de Dieu savaient se livrer au jeûne et à la prière afin de mener deuil sur leurs péchés et de s'en détourner.

Il nous est dit dans Zacharie 12:10-14 qu'à l'avènement de Christ, les Juifs se lamenteront sur Lui "comme on pleure sur un premier-né" et que le deuil célébré alors à Jérusalem sera égal à celui de Megiddo où le peuple pleurait sur ses morts ! Chaque famille mènera deuil, et leurs femmes à part, ce qui exprime la douleur extrême de cœurs brisés, convaincus de l'immensité de leur faute d'avoir rejeté leur messie. De même, dans Jac. 4:9-10 il nous est commandé "Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera".

Nous savons que Dieu est miséricordieux et prêt à pardonner instantanément celui qui se tourne vers Lui d'un cœur sincère. Mais il est vrai aussi que bien souvent notre repentance n'est que superficielle, sans réelle douleur à l'égard du péché, ni désir sincère de réparation, sans changement radical dans notre conduite. Nous serions certes plus agréables à Dieu si nous prenions le temps de nous sonder sérieusement devant Sa Face et d'examiner ce qui peut faire obstacle à la bénédiction. La pratique du jeûne peut ainsi nous aider à défricher le terrain rocailleux de nos cœurs mauvais.

Une demande précise à faire à Dieu

Actes 1 :14 ; Actes 13 :2 Par le jeûne et l'assiduité à la prière, le chrétien soucieux de faire la volonté de Dieu peut obtenir une réponse claire et précise à une question primordiale dans sa vie : fiançailles, mariage, promotion ou mutation professionnelle, service à affectuer dans une communauté chrétienne, question délicate sur la doctrine. Un choix fait avec l'assurance de la prière renforce les fondements d'une vie stable et bien réglée.


Exemples bibliques du jeûne

Exode 34:28 Jeûne total de Moïse de 40 jours lors de la réception des tables de la Loi.

Lévitique 16 :29 le jeûne est une ordonnance de la loi de Moïse.

1 Samuel 7:6 Deuil de repentance du peuple après une défaite contre les Philistins.

2 Samuel 12:16 Le fils illégitime du roi David est malade. David jeûnera inutilement dans l'espoir de le sauver.

Esdras 8:21 Jeûne d'humiliation pour demander une protection pour un long voyage. Exaucement.

Néhémie 1:4 Prière et Jeûne de Néhémie, pour le salut de ses proches.

Esther 4:16 Face à un danger de mort, jeûne de 72 heures pour préparer la victoire.

Daniel 6:18 Jeûne de tristesse et de deuil du Roi pendant que Daniel passe la nuit dans la fosse aux lions.

Daniel 9:3 Jeûne d'humiliation et de supplication de Daniel pour l'avenir de son peuple.

Matthieu 4:2 ; Marc 1:13 ; Luc 4 :2 Jésus jeûna 40 jours dans le désert, après son baptême et avant son ministère.

Luc 2:37 La prophétesse Anne jusqu'à l'âge de 84 ans jeûnera dans le Temple et chantera la venue du messie.

Actes 13 :2 Les disciples en jeûnant sont convaincus par l'Esprit de consacrer les nouveaux ministères de Paul et Barnabé.

2 Cor 6 :5 et 11:27 Paul déclare avoir beaucoup jeûner, veiller et prier dans son combat quotidien d'évangéliste.

 



Doit-on pratiquer le repos du sabbat ?

Le "Sabbat" est littéralement selon l'Ancien Testament, "un jour de repos mis à part pour Dieu". Ce commandement de Dieu fut donné à Moïse pour le peuple juif. Le sabbat avait lieu le dernier jour de la semaine, soit le samedi.

Deutéronome 5:12 Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l'Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné.

A ce sabbat, Dieu attachait des promesses de bénédictions, comme pour tous les autres commandements. Lire l'ensemble de ces promesses de bénédictions contenues dans Deutéronome 28.

Le sabbat était aussi un jour de rassemblement pour louer Dieu :

Psaumes 92:1
Psaume. Cantique pour le jour du sabbat. Il est beau de louer l'Éternel, Et de célébrer ton nom, ô Très-Haut !

Les premiers chrétiens étaient juifs. Ils avaient donc l'habitude de pratiquer le sabbat du samedi. Puis, après la résurrection de Jésus-Christ qui eut lieu un dimanche matin, premier jour de la semaine, ils prirent l'habitude de se réunir ce jour-là, au lieu du samedi. Ce jour de dimanche est appelé "le jour du Seigneur".

Spirituellement, le repos du dimanche a la même signification pour les chrétiens que le repos du samedi pour les juifs. C'est une journée mise à part pour louer Dieu et pour se reposer selon le voeu de l'Eternel. Voici la promesse de bénédiction que l'Eternel promet à ses enfants qui auront la foi et le désir de mettre une journée à part pour Dieu chaque semaine :

Esaïe 58:13  Si tu gardes ton pied de profaner le sabbat, de faire ton plaisir en mon saint jour, si tu appelles le sabbat tes délices, et honorable le saint jour de l'Éternel, si tu l'honores en t'abstenant de suivre tes propres chemins, de chercher ton plaisir et de dire des paroles vaines, 14  alors tu trouveras tes délices en l'Éternel, et je te ferai passer à cheval sur les lieux hauts de la terre et je te nourrirai de l'héritage de Jacob, ton père: car la bouche de l'Éternel a parlé.

A noter que dans le monde des chrétiens, les églises des Adventistes du septième jour pratiquent le repos du Seigneur le samedi, conformément à l'Ancien Testament. Les autres églises chrétiennes ont adopté le Dimanche, car c'est ce jour-là que Jésus-Christ est ressuscité.

Le repos hebdomadaire est-il obligatoire ? Relis tout ce que Jésus a dit sur le sabbat dans les évangiles. Tu verras que la loi de l'Esprit de Dieu en nous est une loi de liberté. Si l'Esprit t'appelle à le servir un jour de repos, lui désobéiras-tu ?

Matthieu 12:11
Et Jésus leur dit: qui sera celui d'entre vous s'il a une brebis, et qu'elle vienne à tomber dans une fosse le jour du Sabbat, qui ne la prenne, et ne la relève? 12  Or combien vaut mieux un homme qu'une brebis? il est donc permis de faire du bien les jours du Sabbat.

 


Y a-t-il des interdits dans la vie chrétienne ?

Oui, il y a des interdits. Voici les 4 interdits clairs et nets que les apôtres de Jésus-Christ ont ordonné aux premiers chrétiens lors de la naissance de l'Eglise :

Actes 21:25 A l'égard des païens qui ont cru, nous avons décidé et nous leur avons écrit qu'ils eussent à s'abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité.

Ces quatre interdits s'adressent non seulement aux anciens juifs devenus chrétiens, mais aussi aux païens non-juifs qui sont devenus chrétiens. Donc ils nous concernent aussi nous, chrétiens du XXI° siècle qui sommes issus du monde païen.

Paul a ensuite beaucoup développé dans sa doctrine chrétienne les choses du monde que les chrétiens doivent arrêter de pratiquer quand ils veulent servir Dieu fidèlement :

Galates 5:19-21  Or les oeuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont la fornication, l'impureté, l'impudicité,  l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les divisions,  les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les choses semblables à celles-là, au sujet desquelles je vous déclare d'avance, comme aussi je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu.


Doit-on éviter de manger certains aliments ?

L'article ci-dessus parle des interdits que les chrétiens ne doivent pas commettre. Il mentionne deux interdits alimentaires : s'abstenir du sang et des viandes d'animaux étouffés. Dieu en effet avait déjà interdit aux juifs de manger du sang dans la loi de Moïse, et il a voulu que les chrétiens suivent ce commandement.

Concernant tous les autres aliments, Paul déclare qu'il n'y a rien d'impur ou de souillé sur le marché. Le chrétien qui choisit tel ou tel mets doit le faire avec ses propres convictions en veillant à ne pas choquer ses frères et soeurs dans la foi qui seraient plus réticents :

1 Corinthiens 8:7  Toutefois la connaissance n'est pas en tous; mais quelques-uns, ayant jusqu'à maintenant conscience de l'idole, mangent des choses comme sacrifiées aux idoles, et leur conscience, étant faible, en est souillée. 8  Or la viande ne nous recommande pas à Dieu; si nous ne mangeons pas, nous n'avons pas moins, et si nous mangeons, nous n'avons rien de plus. 9  Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles. 10  Car si quelqu'un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d'idoles, sa conscience à lui qui est faible, ne sera-t-elle pas enhardie à manger les choses sacrifiées à l'idole? 11  et celui qui est faible, le frère pour lequel Christ est mort, périra par ta connaissance. 12  Or en péchant ainsi contre les frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ.

Ainsi, la loi d'amour de l'Evangile nous invite à faire attention à nos choix et à nos actes, même dans le domaine alimentaire, afin de ne pas blesser, ou choquer d'autres chrétiens. Cela peut se vérifier dans les aliments, mais aussi dans la façon de consommer de l'alcool, par exemple. Bref, veillons à notre comportement alimentaire, car tout excès peut devenir une occasion de chute.


L'honnêteté à 100% est-elle possible ?

Qui peut prétendre être devenu parfait sur cette terre ? L'honnêteté à 100% n'est peut-être pas accessible ici-bas mais elle doit être recherchée de tout son coeur. Le chrétien né de nouveau commence par réparer ses erreurs, et ses torts, puis il continue à marcher dans l'intégrité, car c'est un témoignage de sainteté :

Philippiens 2:14  Faites toutes choses sans murmures et sans raisonnements, 15  afin que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d'une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde,

L'honnêteté est une preuve de la vie nouvelle qu'un enfant de Dieu a reçu : c'est cela qu'a expérimenté Zachée quand il a rencontré Jésus. (Lire Luc 19).

En étudiant la vie du Roi David, on apprend que Dieu l'aimait car "David était selon le coeur de Dieu". On s'aperçoit que David avait un sens profond de la justice et de l'honnêteté. Même après avoir péché contre Urie, il a réparé ses torts (Lire 2 samuel 11). David n'a donc pu être honnête à 100%, car il n'était qu'un homme pécheur comme nous tous, mais il a travaillé à l'honnêteté et à l'intégrité. Que son exemple nous serve aujourd'hui !


La virginité, est-ce important ?

Oui, la virginité est importante : si elle ne l'étatit pas aux yeux de Dieu, le diable ne tenterait pas de la corrompre comme notre monde païen le fait de plus en plus.

Pour un jeune homme, ou une jeune fille, la virginité est un état qui permet à Dieu de les conduire vers un plan parfait : soit il les conduira vers le mariage, et leur vie spirituelle et physique sera bénie, soit il les conduira dans le don du célibat et leur vie de service sur terre sera riche et fructueuse. La virginité est un état qui donne dès le départ toutes les possibilités de recevoir les riches promesses de Dieu.


Le mariage est-il un sacrement ?

Un sacrement est un acte qui confirme le salut en Jésus-Christ : la Bible n'en évoque que deux : le baptême d'eau et la sainte Cène.

Le mariage ne conduit pas au salut, ni ne le confirme. C'est un acte purement terrestre qui est laissé à la responsabilité des hommes et des femmes (1 Corinthiens 7:8-9). Le mariage n'a pas de valeur dans le ciel, il n'y a pas de mariage ou de liens de mariage dans le ciel. (Matthieu 22:30).


Des chrétiens ont-ils le droit de divorcer ?

La Bible répond NON ! Il faut lire 1 Corinthiens 7 :

1 Corinthiens 7:10
Et quant à ceux qui sont mariés, je leur commande, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point du mari.
11  Et si elle s'en sépare, qu'elle demeure sans être mariée, ou qu'elle se réconcilie avec son mari; que le mari aussi ne quitte point sa femme.

Les enfants de Dieu sont avant tous destinés à vivre en paix. Dans la suite du passage, l'apôtre Paul permet la séparation du couple si, entre les époux, la foi en Dieu est un obstacle à une vie conjugale paisible (1 Corinthiens 7:15).

De plus, le Seigneur Jésus a prévu la possibilité de devoir se séparer entre époux à cause de l'Evangile, pour toutes sortes de raisons :

Et quiconque aura quitté ou maisons, ou frères, ou soeurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de mon Nom, il en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Matthieu 19:29

Plaçons-nous toujours devant le Seigneur dans la difficile épreuve du divorce ou de la séparation conjugale. Dieu n'est-il pas notre conseiller ?


Peut-on se remarier ?

Les veufs et les veuves peuvent se remarier selon 1 Corinthiens 7:8-9. Ceux qui sont séparés ou divorcés sont liés par le lien du mariage selon l'enseignement de Jésus en Matthieu 5:32.

Chaque situation est un cas particulier. Et Notre Dieu est le Dieu des cas particuliers. Plusieurs témoignages vécus par des frères et soeurs divorcés au cour de leur vie de païen ont reçu de Dieu la confirmation de se remarier dans leur nouvelle vie en Christ. Et ils ont été richement bénis.

Si nous croyons que Dieu efface nos péchés anciens et les oublie en les jetant au fond de la mer (Michée 7:19), si nous croyons que Dieu peut faire d'un ancien criminel un prédicateur de l'évangile (1 Corinthiens 15:9), si nous croyons que Dieu rend pour nous toutes choses nouvelles en Christ (2 Corinthiens 5:17), comment ne pas croire que Dieu peut restaurer la vie conjugale d'un chrétien repenti et sanctifié en lui redonnant une nouvelle famille ?

C'est à chacun de nous de rechercher la confirmation de Dieu pour un remariage ou pour un état de célibat. Car Tout est possible à celui qui croit (Marc 9:23).

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