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Les bannières et la louange

Les bannières et la louange Définition Etendard -étendard d’un seigneur -étendard d’une confrérie La bannière, c’est : -un signe d’appartenance à un pays, à un mouvement ou à un camp en temps de guerre. -un signe de ralliement, on dit se ranger sous une bannière, cela signifie se rallier à un parti, combattre avec lui (voir Es.5/26). -une enseigne, un étendard de guerre qui par un symbole représente la cause pour laquelle on combat. Le terme de bannière correspond à trois mots en hébreu : NES L’Eternel est ma bannière DEGEL Mise en évidence de la bannière pour les autres OT La bannière propre à chaque tribu Dans l’Ancien Testament, chaque tribu avait sa bannière placée le plus haut possible pour que l’ennemi la voie. La bannière est une proclamation de la vérité. Composition et symbolique d’une bannière : La bannière est composée : • d’un bâton • et d’un drapeau Le bâton : Le bâton, c’est l’autorité de Dieu, c’est lui qui soutient l’étoffe, il est tenu dans la main et représente le prolongement du bras, la puissance du bras de l’Eternel (bâton de Moïse). Le bâton sert à frapper (symbole de commandement, sceptre, houlette, verge). Le bras de l’homme levé vers le ciel, c’est le bras de l’autorité de l’Eternel, c’est la proclamation de la victoire. Exode 17/11 : tant que Moïse tenait les bras levés, les Israélites étaient les plus forts, mais quand il les laissait retomber, les Amalécites l’emportaient. Le bâton représente également la parole de Dieu, la lumière divine, Christ Lui-même, la pierre angulaire, le rocher sur lequel le drapeau se tient. La bannière, drapeau et bâton ne font qu’un, tout comme la parole et l’Esprit de Dieu ne font qu’un. Le drapeau : Cette étoffe qui flotte dans le vent, représente le Saint-Esprit dans toute Sa plénitude : • Les 7 Esprits devant le Trône de Dieu • Les 7 vents de l’Eternel • Les 7 couleurs de l’arc-en-ciel (symbole de l’alliance avec Noé) (Esaïe 11/2 - Apocalypse 4/5) 3 niveaux d’autorité du bâton dans la main : .1°) Le bâton de bois : autorité de la croix, le bâton de Moïse (Exode 4/2-4) .2°) La verge de fer de l’Eglise : autorité dans la dureté contre le péché (Apo. 12/5) .3°) Le sceptre d’or d’Esther : autorité royale de Jésus. L’or, la nature de Christ, le symbole du roi (Est. 4/11 et Héb. 1/8) 3 positions d’autorité dans la vie chrétienne : .1°) A la conversion : Dieu nous redonne l’autorité perdue par Adam. .2°) Dans notre préparation au ministère : une autre autorité nous est donnée, différente de la première mais toujours basée sur Jésus-Christ. .3°) L’entrée dans le ministère : les œuvres préparées d’avance pour nous. A quoi correspondent ces trois niveaux d’autorité ? .1°) Le bâton de bois : (la nature du péché) Moïse avait un bâton de bois à la main, Dieu Se manifeste à lui et dit : « …Jette ton bâton à terre et celui-ci deviendra un serpent, reprends-le et il redeviendra un bâton de bois. » C’est l’image d’Adam qui a abandonné son bâton d’autorité à Satan. C’est aussi le bois de la croix, la puissance de la résurrection de Jésus qui, de sa mort à sa résurrection, a repris à Satan le bâton d’autorité pour nous. A notre conversion en Jésus, nous reprenons le bâton d’autorité. .2°) La verge de fer : (le brisement de la chair) Elle est plantée dans notre chair pour que nous soyons brisés et que nous marchions selon l’Esprit de Dieu et non selon la chair (Apo. 12/5). C’est la position droite à avoir pendant tout le temps de la préparation au ministère. .3°) Le sceptre d’or d’Esther : (la puissance pour entrer dans le ministère) L’Eglise entre dans le ministère avec le sceptre royal donné par Jésus, de même que Jésus a été oint de puissance pour entrer dans son ministère, comme si Dieu lui avait tendu son sceptre royal, le sceptre d’or. Esther n’a pas été appelée auprès du roi pendant trente jours, en préfiguration des trente années de préparation au ministère de Jésus. Le combat spirituel : On a pu remarquer maintes fois que Satan était un imitateur de tout ce que Dieu a créé afin de le détourner (l’astrologie, la musique, la danse…). Toutes ces belles choses ont été souillées. Il en est de même pour les bannières. L’homme a très vite pris conscience de l’impact des bannières. Comparons les bannières conçues pour terrifier (comme le drapeau des pirates), et le verset 4 du chapitre 6 du Cantique des Cantiques : « Tu es belle ma compagne (dans le sens d’Eglise) comme Tirsa, charmante comme Jérusalem, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières… » L’ennemi connaît très bien le monde spirituel et sait aussi très bien quel impact peuvent avoir les bannières… C’est pourquoi malheureusement il a volé cette arme et élevé ses propres bannières afin que ce qu’il proclame arrive… Réagissons et récupérons les armes que Dieu nous a données ! Nulle part dans la Parole il n’est fait mention de Satan sous sa bannière car c’est à Ses enfants que Dieu a réservé cette bénédiction et cette puissance. Ce n’est pas en vain que Dieu a donné une vision très précise à ce sujet à Rick Joyner: « L’armée des démons était si nombreuse qu’elle s’étendait à l’infini. Elle était divisée en bataillons brandissant chacun sa bannière. Les tout premiers défilaient sous les bannières de l’orgueil, de la propre justice, de la respectabilité, de l’ambition égoïste, du jugement inique et de la jalousie. La multitude de ces bataillons dépassait mon champ de vision, mais ceux qui marchaient à l’avant-garde de cette horde effroyable venue de l’enfer, semblaient les plus puissants. Le chef de cette armée était l’accusateur des frères lui-même… Cette armée marchait précisément contre l’église, mais attaquait aussi tous ceux qu’elle pouvait. Je savais qu’elle cherchait à devancer une action prochaine de Dieu, dont le but était de faire affluer une multitude de gens dans l’église. La stratégie fondamentale de cette armée était de créer la division à tous les niveaux de relations existants : entre les églises, entre assemblées et pasteurs, entre maris et femmes, enfants et parents, et même parmi les enfants. Les éclaireurs étaient chargés de repérer les brèches dans les églises, les familles ou les individus, brèches que le rejet, l’amertume, la luxure et autres démons pouvaient exploiter et agrandir… » (Extrait du livre « L’Ultime Assaut ») L’ennemi est appelé le « prince de la puissance de l’air » dans Eph. 2/2… L’air a vraiment besoin d’être purifié !… C’est justement une force de pouvoir concrétiser avec des gestes ce qui se passe dans l’air, dans le domaine spirituel. Dans le combat, une bannière est une intercession. Ceux qui brandissent la bannière sont en première ligne, d’où la nécessité d’avoir un cœur pur, un cœur d’intercession brisé dans la chair. L’ennemi ne doit trouver aucune faille chez les chrétiens, mais encore moins lorsque l’on est au combat. Utilisation des bannières : Il y a deux appels à l’utilisation des bannières… Les bannières dites communautaires, et les bannières individuelles. Les bannières communautaires : Il faut savoir que la louange et les bannières sont complémentaires. De la même manière que tous les chrétiens sont appelés à louer Dieu, tous sont aussi, selon leur cœur, appelés à agiter une bannière sous l’onction du Saint-Esprit… Pendant les grands moments de joie, d’adoration, de communion fraternelle, nous pouvons par des gestes, des mouvements de bannières, concrétiser physiquement ce que nous ressentons fortement dans notre cœur à l’égard de Dieu. C’est un signe d’appartenance à Christ. Dans le Psaume 20, verset 6, il est dit : « …Nous brandissons la bannière en l’honneur de notre Dieu… » Mais attention ! Les bannières ne sont pas des objets dont on se saisit pour en faire n’importe quoi. Dieu est un Dieu d’ordre… ! Lorsque l’on prend une bannière, on montre devant Dieu, devant le monde naturel et le monde des esprits, notre appartenance à Jésus, pour qui l’on vit… Si je vis pour Jésus, je manifeste Jésus en prenant ma bannière. Si je ne vis pas pleinement Jésus en prenant ma bannière, je m’expose à une attaque spirituelle ! Si notre vie n’est pas en ordre avec Dieu (tout du moins pour ce dont on est conscient), si nous avons une petite faille, nous risquons d’être attaqués spirituellement. Nous l’avons vu plus haut dans la vision de Rick Joyner – et c’est biblique –, l’ennemi est aux aguets quant à la faille qu’il pourrait trouver chez les chrétiens… La bannière individuelle : Dans la louange, tous sont appelés à louer Dieu mais tous ne sont pas chantres… Dans l’utilisation des bannières, c’est la même chose. Ce parallèle pour dire que tous n’agitent pas non plus les bannières avec une expression de service prophétique dans ce que le Saint-Esprit veut dire. Que ce soit dans les bannières ou dans les danses, le Saint-Esprit veut dire ou apporter quelque chose au peuple au travers de ces expressions. Avec certaines positions, couleurs ou types de mouvements de la bannière, le Saint-Esprit va parler ou expliquer des choses… (révéler, bénir, guérir, délivrer, etc…) De même que le parler en langues est interprété, le Seigneur conduira Ses enfants, dans la mesure où ils sont remplis du Saint-Esprit, à interpréter certains gestes prophétiques ou mouvements de bannières. Ces personnes seront amenées à discerner et voir ce qui se passe dans le monde des esprits. Par contre, une chose importante : de la même manière que lorsqu’il y a une prophétie pendant la louange, on se tait et l’on écoute ce que Dieu veut nous dire, lorsqu’une personne « responsable » agite une bannière d’une façon particulière, dans un moment particulier, les autres bannières doivent cesser tout mouvement. Le peuple de Dieu doit être dans une position pour recevoir ce que le Saint-Esprit veut lui donner… (et non pas faire diversion) C’est pourquoi il est très important d’être attentif les uns aux autres. Comme dans un orchestre il y a un chef d’orchestre, ou dans la louange, un chantre, il doit y avoir un leader (une personne « responsable des bannières »), qui conduit le mouvement des bannières. Ces hommes et ces femmes appelés au service des bannières doivent être : -totalement consacrés -sanctifiés -en intimité profonde avec Dieu et connaître le Saint-Esprit -sensibles à l’esprit communautaire et avoir du discernement spirituel -sensibles à l’onction et au ministère prophétique Les bannières et la louange : La louange et les bannières forment un couple. Les bannières complètent la louange et l’expriment physiquement. Les leaders de la louange et des bannières doivent être un seul cœur dans ce couple. Les leaders de la louange doivent être sensibles à l’écoute de Dieu, de la musique du ciel pour recevoir les chants célestes… De même, les leaders des bannières doivent aussi être sensibles à la vision de Dieu et aux gestes prophétiques pour recevoir et voir les mouvements des bannières dans l’Esprit, car elles expriment le cœur de Dieu. Les leaders de la louange et des bannières doivent s’observer les uns les autres pour fonctionner « en couple » et ne faire qu’un dans le Saint-Esprit. Les leaders doivent discerner celui d’entre eux qui reçoit une onction particulière pour laisser Dieu s’exprimer au travers de lu. Ils doivent le suivre ou s’effacer dans l’unité (l’onction peut être sur une ou plusieurs personnes). Les leaders doivent être malléables au Saint-Esprit. Notre corps étant le temple du Saint-Esprit, Dieu crée en nous le mouvement et exprime ce qu’il y a dans Son cœur. Nous sommes un canal pour Dieu. La louange et les bannières ont un réel impact spirituel. Que se passe-t-il pendant la louange ? . Nous louons Dieu, tous ensemble, unis devant Lui et nous libérons l’onction par laquelle le Saint-Esprit va pouvoir s’exprimer. . Nous manions l’épée de la parole par les chants et entrons dans le combat spirituel. . Dieu ouvre nos yeux spirituels, la foi qu’Il nous a donnée grandit et nous connecte avec les réalités spirituelles et divines. . La louange et l’adoration libèrent des paroles prophétiques et des paroles d’amour viennent. …La gloire de Dieu peut descendre… Et là nous viennent des expressions corporelles, des pensées que Dieu nous donne en fonction de ce que l’on est et de la disposition de notre cœur, des sentiments sont ressentis… S’expriment alors des paroles, des chants, des actes, des gestes prophétiques, des danses, des dessins, etc.… Chaque expression devient une arme dans les lieux célestes : lever les bras, frapper des mains, faire des bonds, pousser des cris de joie, de triomphe, siffler, danser, être debout devant Dieu pour montrer notre détermination à combattre à Ses côtés, se prosterner, adorer… Il faut prier pour les gens qui méprisent l’expression qui vient du cœur de Dieu (quelle qu’en soit la nature). En effet, par leurs craintes et leurs jugements, ils freinent l’avance de l’église et entraînent sa stérilité… « L’obéissance vaut mieux que les sacrifices » (1 Sam. 15/22). Obéissons donc à Dieu. Les mouvements et les couleurs des bannières : Mouvements Il y a trois niveaux de mouvements : 1°) En haut : Louange, expression du cœur devant Dieu pour bénir et élever le Seigneur. 2°) Au milieu : (à l’horizontale) Pour bénir une personne, répandre sur l’église l’onction, l’Amour de Dieu, etc.… 3°) En bas : Pour repousser, combattre les puissances des ténèbres. -Les rythmes peuvent varier dans les mouvements, en fonction des chants, ou dans le combat spirituel. -On peut aussi simplement élever une ou plusieurs bannières l’une contre l’autre dans la même main ou une dans chaque main. -On peut, dans le combat, frapper le sol, faire des mouvements croisés très rapides… -On peut recouvrir une personne d’une ou plusieurs bannières selon la nature de la prière, etc.… Les couleurs des bannières (Exode 36 à 38 : construction du Tabernacle de Moïse) Bleu ciel : Esprit de puissance, de force, le combat spirituel, la victoire, l’autorité spirituelle. Bleu roi : Esprit d’intelligence, l’amour Divin, Israël, la dimension prophétique, l’onction (Ex 36/8, 35, 37) Blanc : La Sainteté, la pureté, la paix, la sagesse, la lumière spirituelle, la splendeur céleste, la liberté. Jaune : Esprit de conseil, la joie, l’allégresse, la lumière physique, l’appel de Dieu, la conviction de péché, la confiance. Orange : Esprit de crainte de l’Eternel, le feu, la purification. Rouge, ou cramoisi : Esprit de connaissance, le sang de Jésus, la purification, la sanctification, le pardon, la protection du sang de Jésus, la victoire du Sang de Jésus, la guérison, la réconciliation (Ex 36/8, 35). Pourpre : Esprit Royal de couronnement, la Royauté de Jésus, la Gloire de Jésus après la souffrance, Sa Majesté et l’Eglise (Ex 36/8, 35, 37). Vert : Esprit de sagesse, l’espérance, la guérison, le mouvement, la grâce, la vie, la restauration. Or : La Gloire de Dieu, Sa présence réelle, l’onction de Dieu, la louange, l’adoration, la prospérité spirituelle, la justice, la rigueur, l’intégrité et la force de Dieu (Ex 37 = couverture de gloire pour les choses saintes). Argent : Le rachat, la rédemption, la délivrance, la liberté spirituelle, la Parole de Dieu révélée par (l’épée de) l’Esprit. Cuivre – Bronze : La vigueur, la force physique, la repentance. Fer : La dureté, la fermeté face au péché et à la chair, l’obéissance forcée, la Loi Divine, la solidité. Les bannières doivent être confectionnées par des personnes ointes de Dieu. Les couleurs et les signes sur les bannières doivent être donnés par Dieu dans la prière. Dieu donne Ses directives pour leur fabrication.
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